RAPPORT DE COURSE #2 : Enduro World Series #2

Tassie Tassie! C’est bon de te retrouver! Le dernier arrêt des Enduro World Series à Derby en Australie remontait à 2017. À l’époque, il avait tellement plu qu’on les avait rebaptisées les Enduro Wet Series. Cette année, la chance était de notre côté.

Avant le début de la course, l’équipe a participé à l’EWS Whip Off, une activité non officielle organisée par la boutique de vélo du coin, Vertigo MTB et les squids médias... On a eu du fun noir! Des trains énormes à s’offrir des sauts massifs sur la plus belle ligne de Tasmanie. Air Ya Garn!! S’en est suivi une petite compétition amicale sur les médias sociaux, à savoir qui avait le plus de style entre l’athlète, le mécano et le gérant de l’équipe. Et c’est le table top du manager qui a tout raflé!

Cette semaine encore, Keegan avait pour arme de prédilection son Troy 29 carbone, celui-là même qui lui avait valu l’argent la semaine précédente à Rotorua. Même configuration, même pression, mêmes pneus... Pourquoi changer une formule gagnante !?

Le mécano Phil Steak Ricard nous gâte une fois de plus avec un montage de son cru!

Pendant les pratiques vendredi, Keegan a adoré tout ce qu’il a roulé : des trails rapides, fluides, mais avec des sections très rocheuses. Heureusement qu’il avait la protection de jante Cushcore.

La course se déroulait sur deux jours. Le samedi, les coureurs n’avaient que la 1re spéciale, la Reine de l’épreuve. Fort de son meilleur résultat en EWS, Keegs voulait partir en lion pour évaluer sa vitesse par rapport au reste des coureurs. Il a terminé 8e, à 11 secondes de Martin Maes.

La 2e spéciale n’était pas de tout repos, avec ses fameux tunnels de roches et ses jardins de roches. Keegan était super motivé et y allait à fond, lui donnant le 2e meilleur temps. Avec encore quatre spéciales à faire, il était en 5e position.

« À Derby on trouve certains des meilleurs parcours de l’année! Ils sont courts avec beaucoup de mordant, mais il y a aussi de la fluidité, des lignes et particularités vraiment cools. On a toujours du fun à rouler! »– Keegan Wright

Notre Kiwi national a aussi bien fait dans la 3e spéciale, terminant 3e, à 2 secondes de Maes, qui, fidèle à lui-même, a remporté l’étape – comme toutes celles depuis le début de la saison d’ailleurs!

Dans la 4e spéciale, la plus plate et exigeante au pédalage, Keegan savait que la tâche serait ardue et il voulait mettre toute la gomme. Une décision qui lui aura coûté de précieuses secondes quand sa roue avant a glissé dans un virage. Il a terminé 43e, le plaçant 8e au classement général.

Par la suite, les coureurs ont fait une pause repas dans la zone technique. En mangeant son sandwich végé, Keegan a pris quelques minutes pour regarder ce que sa GoPro avait capté des spéciales 5 et 6 à l’entraînement. Il a ainsi pu revoir les lignes et les sections cruciales. Rappelons que les coureurs n’ont droit qu’à une seule descente d’entraînement dans chaque spéciale, d’où l’utilité des caméras.

Keegan a eu de bons chronos dans les deux dernières spéciales, terminant dans le top 10 (9e et 7e). Un résultat impressionnant qui lui a permis de remonter jusqu’en 6e position! Une autre belle prestation du Néo-Zélandais de 22 ans!