Vélos
14.04.08
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Premières impressions de MTB-MAG.com
Spartan de Devinci
Le nouveau Spartan de Devinci a déjà connu des succès retentissants depuis ses débuts en Enduro World Series. Notre équipe a eu la chance de faire quelques descentes avec cette nouvelle machine Enduro grâce à la présence du distributeur à La Thuile en Italie.
Commençons par un compte-rendu rapide du Spartan : c’est un vélo de course enduro en tous points. En effet, il possède 165 mm de débattement arrière combiné à une géométrie souple. On peut régler son tube de direction selon un angle de 65,8° ou de 66,4°, et de 72,4° ou de 73° pour la selle, des données qui montrent clairement que le vélo a été conçu pour la descente. Le cadre en aluminium a une belle facture, une bonne solidité en plus d’être fabriqué au Canada. Seuls les haubans sont en carbone pour économiser du poids et pour réduire la tension transférée vers la suspension.
L’arrière-train comprend tout simplement un Split Pivot 2e génération conçu par Dave Weagle. Cette configuration nécessite l’utilisation d’un axe surdimensionné arrière (Maxle Rock Shox), légèrement plus grand que ceux utilisés habituellement. (Ça ne cause aucun problème en sentiers, mais nous tenions à le souligner).
À l’arrière, on retrouve une Rock Shox Monarch Plus RT3 équipée d’une cartouche pneumatique à grande capacité. On nous a toutefois informés que le modèle définitif serait équipé d’une fourche Debonair avec un revêtement noir caractéristique.
L’avant n’est pas en reste avec la fourche Rock Shox Pike 160 mm Dual Position Air.
La transmission est assurée par le groupe X01, composé de nombreuses pièces en fibre de carbone. Le guidon et la potence Chromag ajoutent une belle touche. En plus, Devinci a bien fait d’y aller avec un fabricant canadien.
En sentier
Voilà pour les composants (tous les détails se trouvent de toute façon sur le site Web www.devinci.com). Il est temps de se concentrer sur l’essentiel : le comportement du Spartan RR en sentier.
Damien Oton avait déjà fait montre du potentiel de ce vélo dans les sentiers de La Thuile en Italie. C’est justement à cet endroit que nous avons pu passer une demi-journée à faire le premier essai du Spartan. Que demander mieux?!
Grâce aux remonte-pentes, nous n’avons grimpé que 250 m pour rejoindre le Super K. De prime abord en montée, nous avons constaté une bonne efficacité au pédalage, même avec la Monarch Plus réglée au milieu de la compression. La suspension ne réagissait pas au quart de tour en position ouverte, mais nous avons pu pédaler efficacement étant donné que le vélo se moquait des obstacles devant nous. Mais de toute façon, il nous faudrait en faire un essai plus exhaustif, et dans des montées plus techniques afin de connaître le plein potentiel du Spartan.
C’est surtout en descente que le plaisir croît avec l’usage. Le vélo montre une stabilité remarquable, et en terrain accidenté son débattement additionnel fonctionne très bien. L’arrière est souple et s’accommode des impacts de manière exemplaire. Vous n’aurez aucun problème avec le Spartan à lâcher les freins et à mettre la pédale à fond.
Le Split Pivot isole les forces de freinage, ce qui fait en sorte que la suspension fonctionne indépendamment du freinage même quand nous mettions les freins à la toute dernière seconde, dans un virage ou dans des sections très accidentées. Le triangle arrière offre une grande rigidité et gardait bien la ligne du vélo, même dans des virages en devers et sur des racines. Règle générale, nous nous sentions tout à fait en confiance lorsque le vélo était dirigé vers le bas de la pente. Ça nous a pris peu de temps avant de nous sentir à l’aise et d’avoir envie de pousser le vélo.
Le Spartan se compare avantageusement aux autres vélos de sa catégorie, même qu’il en offre davantage aux coureurs. On perd un peu au change en montée, mais le débattement additionnel, le châssis ultrarigide combiné à une géométrie souple vous donne envie de vous lâcher lousse en descente.
Est-ce un choix gagnant pour autant? Damien Oton le pense puisqu’il a gagné à La Thuile, et nous sommes du même avis, même si seul le temps le dira. Mais continuez de nous lire. En effet, nous aimerions en faire un essai à long terme dans un avenir rapproché. Mais selon nos premières impressions, tout porte à croire que vélo jouira d’une grande popularité.
Le nouveau Spartan de Devinci a déjà connu des succès retentissants depuis ses débuts en Enduro World Series. Notre équipe a eu la chance de faire quelques descentes avec cette nouvelle machine Enduro grâce à la présence du distributeur à La Thuile en Italie.
Commençons par un compte-rendu rapide du Spartan : c’est un vélo de course enduro en tous points. En effet, il possède 165 mm de débattement arrière combiné à une géométrie souple. On peut régler son tube de direction selon un angle de 65,8° ou de 66,4°, et de 72,4° ou de 73° pour la selle, des données qui montrent clairement que le vélo a été conçu pour la descente. Le cadre en aluminium a une belle facture, une bonne solidité en plus d’être fabriqué au Canada. Seuls les haubans sont en carbone pour économiser du poids et pour réduire la tension transférée vers la suspension.
L’arrière-train comprend tout simplement un Split Pivot 2e génération conçu par Dave Weagle. Cette configuration nécessite l’utilisation d’un axe surdimensionné arrière (Maxle Rock Shox), légèrement plus grand que ceux utilisés habituellement. (Ça ne cause aucun problème en sentiers, mais nous tenions à le souligner).
À l’arrière, on retrouve une Rock Shox Monarch Plus RT3 équipée d’une cartouche pneumatique à grande capacité. On nous a toutefois informés que le modèle définitif serait équipé d’une fourche Debonair avec un revêtement noir caractéristique.
L’avant n’est pas en reste avec la fourche Rock Shox Pike 160 mm Dual Position Air.
La transmission est assurée par le groupe X01, composé de nombreuses pièces en fibre de carbone. Le guidon et la potence Chromag ajoutent une belle touche. En plus, Devinci a bien fait d’y aller avec un fabricant canadien.
En sentier
Voilà pour les composants (tous les détails se trouvent de toute façon sur le site Web www.devinci.com). Il est temps de se concentrer sur l’essentiel : le comportement du Spartan RR en sentier.
Damien Oton avait déjà fait montre du potentiel de ce vélo dans les sentiers de La Thuile en Italie. C’est justement à cet endroit que nous avons pu passer une demi-journée à faire le premier essai du Spartan. Que demander mieux?!
Grâce aux remonte-pentes, nous n’avons grimpé que 250 m pour rejoindre le Super K. De prime abord en montée, nous avons constaté une bonne efficacité au pédalage, même avec la Monarch Plus réglée au milieu de la compression. La suspension ne réagissait pas au quart de tour en position ouverte, mais nous avons pu pédaler efficacement étant donné que le vélo se moquait des obstacles devant nous. Mais de toute façon, il nous faudrait en faire un essai plus exhaustif, et dans des montées plus techniques afin de connaître le plein potentiel du Spartan.
C’est surtout en descente que le plaisir croît avec l’usage. Le vélo montre une stabilité remarquable, et en terrain accidenté son débattement additionnel fonctionne très bien. L’arrière est souple et s’accommode des impacts de manière exemplaire. Vous n’aurez aucun problème avec le Spartan à lâcher les freins et à mettre la pédale à fond.
Le Split Pivot isole les forces de freinage, ce qui fait en sorte que la suspension fonctionne indépendamment du freinage même quand nous mettions les freins à la toute dernière seconde, dans un virage ou dans des sections très accidentées. Le triangle arrière offre une grande rigidité et gardait bien la ligne du vélo, même dans des virages en devers et sur des racines. Règle générale, nous nous sentions tout à fait en confiance lorsque le vélo était dirigé vers le bas de la pente. Ça nous a pris peu de temps avant de nous sentir à l’aise et d’avoir envie de pousser le vélo.
Le Spartan se compare avantageusement aux autres vélos de sa catégorie, même qu’il en offre davantage aux coureurs. On perd un peu au change en montée, mais le débattement additionnel, le châssis ultrarigide combiné à une géométrie souple vous donne envie de vous lâcher lousse en descente.
Est-ce un choix gagnant pour autant? Damien Oton le pense puisqu’il a gagné à La Thuile, et nous sommes du même avis, même si seul le temps le dira. Mais continuez de nous lire. En effet, nous aimerions en faire un essai à long terme dans un avenir rapproché. Mais selon nos premières impressions, tout porte à croire que vélo jouira d’une grande popularité.
