L’édition printemps du Magazine Freehub présente un dossier fort intéressant sur leur périple au Québec lors de la Coupe du Monde au Mont-Sainte-Anne en août dernier. Voici un court extrait de leur visite chez Devinci – pour en savoir plus, allez vite vous procurez la copie papier.



« Menée par Félix Gauthier, Devinci s’est frayé une voie originale qui l’a vue passer de jeune entreprise inconnue dans le monde cycliste à l’une des puissances de la Coupe du monde dont les vélos sont très prisés. Durant les premières années, Gauthier et son équipe ont décidé de construire leur propre four
(que l’on peut voir dans le film Life Cycles), en raison de la hausse du coût des cadres traités à chaud. D’arriver à compléter ce processus dans ses murs, d’innover dans la fabrication et de faire appel à des sous-traitants pour des contrats de fabrication est d’ailleurs ce qui a hissé Devinci à la tête du peloton.



Misant sur un sens des affaires hors pair, une facilité à innover et un engagement dans la communauté, Devinci s’est surtout démarquée par sa position géographique. En effet, elle peut compter sur des sentiers à deux pas de son usine; sur l’abondance de l’hydroélectricité (bien souvent, la dépense principale pour produire de l’aluminium); et sur l’accessibilité des processus métallurgiques et des produits.
À un point tel que la philosophie de l’entreprise repose sur une équation toute simple : des bateaux en provenance du Brésil lui livrent du minerai bauxitique; ce minerai est transformé en aluminium grâce à l’hydroélectricité locale et abordable; les vélos sont construits à l’usine et mis à l’essai dans les sentiers tout près. M. Gauthier a relevé avec brio le pari de miser sur le local à une époque où la fabrication de vélos à l’étranger est de mise.