On aime bien le terme « route libre » utilisé par Devinci pour renommer la catégorie du gravel bike, un nom qui couvre plus large que le simple sentier de gravier et correspond mieux à la philosophie de l’équipe de conception qu’a dirigée l’ex-coureur David Veilleux.
Devinci a mis au point un vélo se voulant non seulement performant sur terre battue mais aussi sur route, en sentiers, en cyclocross et, pourquoi pas? en cyclotourisme. L’idée est de faire des vélos de la série Hatchet les plus polyvalents qui soient.
La catégorie route libre dispose d’un grand choix de sept modèles Hatchet. Notre vélo d’essai, le Carbon Ultegra Di2, se situe au sommet de la hiérarchie. Le prix est conséquent, mais l’équipement est à l’avenant: cadre de carbone HR, groupe électromécanique Shimano Di2 et freins à disque hydrauliques RS785 du même fabricant, roues Mavic Ksyrium Elite Allroad Disc tubeless à 24 rayons, poste de conduite FSA en alu et tige de selle en carbone, un luxe contribuant à faire digérer le prix d’achat de 6500 $.
Étant proche de la forme classique d’un vélo de route, le Hatchet se démarque de diverses façons de son équivalent route Devinci, le Leo SL Ultegra Di2. La différence qui saute aux yeux, ce sont les énormes pneus de 40 mm de section du Hatchet, comparés aux minuscules 25 mm du Léo.
Plus subtilement, on constatera des différences quant à la géométrie des cadres. Le Hatchet a un tube supérieur, des bases et un empattement allongé (de 6 cm, quand même, dans le cas de ce dernier), sans oublier un angle de tube de direction amoindri, une équation visant à augmenter la stabilité du vélo.
La garde au sol du pédalier est rehaussée de près de 2 cm sur le Hatchet, en vue des éventuels obstacles à franchir. À 9 cm, la potence est particulièrement courte, l’objectif du fabricant étant de proposer une direction très réactive.
L’ensemble cadre-fourche est digne de cette gamme de prix. Bien qu’on emploie ici de la fibre HR (de haute résistance), moins rigide et prestigieuse que la fameuse HM (de haut module), elle est surtout moins fragile, justifiant son utilisation dans un contexte hors route.
On remarquera le minuscule triangle arrière de même que la forme des tubes, finement travaillée, qui exploite à fond les possibilités offertes par le carbone. On peut ainsi se permettre une intégration poussée de plusieurs éléments : points de montage des étriers de frein, plots de fixation de garde-boue, axe de la roue avant, patte de dérailleur, tous formés à même le cadre.
Difficile de mieux camoufler les câbles, car à part sous le poste de pilotage, le câblage est pratiquement invisible, incluant celui du frein avant, qui passe à l’intérieur de la fourche.
Du côté droit, on a pris soin de dissimuler l’axe intégré de la roue, donnant ipso facto un élément visuel distinctif au vélo.
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Crédit:
VéloMag | Luc Belley